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.: Mongrel / Linker Workshop :.

5 & 6/12 >> 9:00 - 2 x 180'-
Linker est un logiciel élaboré par Mongrel qui permet de connecter les images, sons, texte et vidéo que vous avez créés ou choisis. Linker est un logiciel non commercial, qu'on peut décharger gratuitement sur internet. Basé sur le principe de l'expérience et élaboré afin de satisfaire les désirs des personnes qui aiment utiliser les technologies dans des buts personnels et les échanger ensuite. Il est développé et redéfini en permanence, et n'est pas garanti sans pépin.
Méthode de l'atelier :
"La méthode toujours choisie pour faire des scénarios d'atelier est d'y venir avec un sac moitié plein, et de permettre aux participant-e-s de continuer à le remplir, ce qui signifie aussi que le résultat n'est jamais une chose définie, c'est cependant y arriver par un processus de consensus et de respects mutuels, de respect tant pour l'homme que la machine puisqu'une réelle appréciation des deux est très significatif en terme de résultat fonctionnel. Ce sera donc à nous de donner à la deuxième moitié du sac autant de sens et de pouvoir que nous le demandons!" mervin Jarman, a fait de multiples choses et est, entre autres, militant de l'art communautaire, designer de multimédia interactif, expert d'interface humain-ordinateur, membre du collectif Mongrel (NdT: métis, bâtard, "Zineke") et fondateur de IANI Media. mervin est une espèce particulière de bâtard, multi-hactiviste interactif de rue. Sa théorie de l'art est "l'art est la vie", d'où le fait que la seule revendication qu'il fasse pour être reconnu comme artiste repose sur sa vie, puisque son art est l'expression totale de sa vie. Son utilisation de la technologie comme d'un outil d' "empowerment" (NdT. redonner du pouvoir aux personnes) et d'intervention provient de ses diverses expériences de "yardie alien" (NdT argotique : étranger jamaïcain non-naturalisé) redouté, courant en liberté dans les rues de Londres, les conflits qui se produisant en raison de son appartenance à une sous-culture dominant un espace étranger. "Je suis un chien de rue, je m'approprie la rue des ghettos, des villes ou de tout espace étranger où je me trouve. Ces espaces deviennent immédiatement espace "mongrel" (bâtard), c'est comme çà". Dans sa Jamaïque d'origine, on dit qu'il avait été frustré par l'absence d'opportunités offertes aux gens ordinaires. Ayant grandi dans une culture fortement influencée par le discours post-colonial, mervin a cherché à élargir son expérience d'être humain, ce qui l'a conduit à émigrer à Londres où il a rencontré pour la première fois les ordinateurs et les nouveaux médias, et sa rencontre avec Harwood et Richard Pierre-Davis a permis de cimenter le collectif mongrel, désormais l'avant-garde de la culture digitale engagée dans le monde. "On est allé d'ici à Tombouctou et retour, mongrel mon cul, y en a pas d'autres comme nous, et on va pas s'excuser pour çà. Mongrel sont les chiens d'origine (NdT? Jeu de mot sur dog/chien et dogg/drogué) et on nous donne d'ordre (NdT.avec accent jamaicain : wi nuh tek nuh check fram nuhbod - we take no check from nobody) et faut faut mieux savoir "'j'suis mervin de Mongrel et ce sont des interventions bâtardes".www.mongrelx.org
Marlene Lewis possède une expérience pratique en recherche sociale, planification et gestion de projets pour encourager le développement de proximité. Ses précédentes expériences étaient dans le domaine agricole et de peuplement, éclairant des questions d'aliénation économique et les choix possibles dans ces circonstances. Une grande partie de son travail porte sur les moyens de créer des moyens de subsistance à partir de la production agricole et de la nature, tout en renforçant la confiance et la compétence des leaders locaux à instaurer le changement dans leurs propres communautés. Au travers de ces expériences, elle a développé l'art de lancer des idées et des concepts, en mesurant si la communauté était prête à tenter d'autres options de survie. Elle a décidé plus tard de travailler au sein d'entreprises de développement social et pour le financement d'initiatives communautaires dans les domaines de l'infrastructure sociale, l'enfance et la gestion de l'environnement. C'est dans ces circonstances qu'elle a appris comment appréhender les communautés qui essaient de faire face à la vulnérabilité, l'abandon et les abus de toutes sortes. Des années de pratique lui ont permis de définir le développement communautaire plus largement en termes de communautés physiques dans le cadre rural ou urbain, ainsi que de communautés d'intérêts spécifiques. Ces expériences ont développé sa capacité d'observation, de négociation, et a fait naître une sensibilité aux besoins et aux choix des parsonnes sans ressources et marginalisées. Ces compétences peuvent s'appliquer dans divers cadres, circonstances et cultures.

mervin Jarman, Marlene Lewis(fr)Ateliers -