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.: Forum *Don’t hate the media, be the media - Différentes media(h)ac(k)tivistes internationales (*)- :.

Comment les femmes s'approprient-elles les médias et l'espace numérique et pourquoi ?
Différentes media(h)ac(k)tivistes internationales(*)

>> 23/01 -14h>18h- Salle:

Récemment, un groupe de femmes de différentes nationalités se sont rencontrées à plusieurs rassemblements européens(**) de média(h)ac(k)tivisme. Cette collision a généré le sentiment d’un "esprit féminin" au cœur du mouvement du média-activisme. Est-ce que les femmes ont aussi une attitude différente vis-à-vis du média-activisme ?

Dans un monde médiatique dominé par une élite restreinte, les canaux d’information alternative sont devenus des outils indispensables de contrôle démocratique. Ainsi, les médias alternatifs pavent le chemin pour une société basée sur la paix et la justice sociale. La recette néolibérale de la privatisation que les gouvernement, les institutions et les mass-media propagent est plus nuisibles aux femmes qu’aux hommes : plus de femmes travaillent dans le secteur public et perdront leur travail lors d’une privatisation ; le plus les services publics seront privatisés (garde d’enfants, santé publique, distribution de l’eau, écoles…), le plus de travail reviendra aux mains des femmes déjà très occupées. Au travers du media-activisme et des canaux d’information alternative, le public se rend compte du fait que chaque jour les médias officiels et commerciaux mettent en scène un « show-de-bonnes-nouvelles » qui passe sous silence ou déforment les événements qui pourraient perturber ce show médiatique.

L’importance du media(h)ac(k)tivisme n’est pas seulement de briser la puissance néoliberale d’une élite restrainte dominant les mass-media et la production des logiciels, nous voulons aussi que les femmes comme les hommes s’engagent dans ce contre-mouvement pour faire disparaître la dominance masculine dans la nouvelle société que nous défendons tous et toutes.

Nous voulons créer un réseau efficace pour progresser dans le domaine du (média-)activisme (féminin) et de l’usage des nouvelles technologies. Réseaux, canaux d’information indépendante à travers l’internet et l’usage des logiciels libres sont des outils essentiels pour lutter contre un système néoliberal dominant qui, par les privatisations et l’absence de décisions démocratiques, fait plus de victimes parmi les femmes que les hommes.

L’échange d’expériences entre les media-activistes « internationales » et les 200 participant-e-s aux Digitales encouragera sans ancun doute des femmes présentes à s’engager dans ces activités militantes et à utiliser les nouvelles technologies de l’information dans la lutte pour les droits des femmes tant en Europe que dans d’autres pays du monde.

(*) Indymedia (Belgium, Italy, Switzerland, Nice, UK, Netherlands, Germany), samizdatnet, candida tv, new global vision, zalea tv, everyone is an expert, global project, okupem les ones, birnbaumtv, metamute, submultimedia, borderphonics, bureau d'études, mujeres en red, cielito lindo, sexyshock, chiennes de garde, radio onda rossa

(**) Rassemblements européens où ce groupe de media(h)ac(k)tivistes a pu se rencontré : le hubproject à Florence (Forum Social Européen, novembre 2002), Chaos Communication Camp à Berlin (août 2003), le hackmeeting à Turin (juin 2003), le Next5minutes à Amsterdam (septembre 2003), le Métallosmédialab à Paris (Forum Social Européen, novembre 2003) et le polimedialab, le strategic conference & HighNoon project à Genève (WSIS? WeSeize!, décembre 2003).

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